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L'idée du thème de cet article a germé suite au visionnage d'une vidéo de l'intervention de Jean-Luc Cotard alors chargé du pôle France de Boulouris, lors d'un colloque des enseignants professionnels organisé par la DTN et en particulier du passage suivant :
Cette intervention pouvant paraître anodine et censée faire l'éloge d'une certaine forme d'exigence de l'entraîneur envers ses joueurs, mais également de l'exigence que le joueur doit avoir envers lui même, démontre plutôt un profond soucis concernant la place de l'erreur (qualifiée de "faute" dans le langage tennistique courant ou encore d"échec" dans la vidéo) dans la formation du joueur de tennis. Le couperet d'ailleurs emprunté à Henri Cochet : "Tu manques parce que tu ne veux pas réussir" tombe d'ailleurs comme une sentence irrévocable que l'on retrouve dans la bouche de nombreux joueurs ou enseignants à travers des expressions courantes sur les terrains de tennis : "tu n'as pas le droit de faire la faute", "met la balle dans le terrain", 'ne prend pas trop de risque"...
Pour continuer l'analyse des options tactiques de Federer au service débutée dans l'article précédant (voir ici), nous allons dans cet article nous focaliser sur les options utilisées par le joueur suisse dans la diagonale des avantage.
D'un point de vue général, cette diagonale est primordiale car c'est statistiquement celle où vont être jouées le plus de balles de jeu (40/0 - 40/30 et Avantage) ou de balles de break (0/40 - 30/40 - Avantage). Ainsi, il n'est pas étonnant de trouver chez Federer un panel de solutions tactiques utilisables (et ô combien efficaces) en fonction des circonstances.
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La nouveauté qui a frappé le monde du tennis en ce début d'année est la nouvelle gestuelle adoptée par Novak Djokovic au service. Si le résultat ne semble pas avoir été suffisant pour soulager complètement le joueur serbe puisqu'il vient de se faire opérer, il est toujours intéressant d'observer des modifications techniques importantes chez les joueurs de haut niveau.
Un changement de cette importance n'est jamais anodin et a du être mûrement réfléchi par le joueur et son staff. L'arrivée d'André Agassi n'est d'ailleurs peut être pas étrangère, lui même ayant modifié son armé durant sa carrière après une sévère blessure au poignet.
Pour comprendre cette modification, je vous propose dans un premier temps je vous propose dans un premier temps de détailler la pathologie dont souffre le joueur Serbe, l'épicondylite plus communément appelée tennis elbow, et ensuite de tenter de trouver une explication à cette douleur en faisant un petit historique de la technique gestuelle de Djokovic.
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Le tennis a cette spécificité qu'un changement de surface de jeu peut modifier beaucoup de paramètres dans le jeu. Sur terre battue, la principal modification se situe au niveau du jeu de jambes de par la spécificité de ces terrains qui présentent une couche fine de brique pillée plus ou moins glissante en fonction de l'arrosage. Le plus célèbre symbole du jeu sur terre battue est la glissade mais c'est aussi souvent le cauchemar de joueurs peu à l'aise sur cette surface allant dans le meilleur de l'incapacité à la contrôler à parfois des entorses spectaculaires dans les pires des cas...
Toutefois, la spécificité du jeu de jambe sur terre battue ne s'arrête pas à la seule glissade et un véritable spécialiste de la surface peut se reconnaître par la sa maîtrise de plusieurs incontournables que nous allons détailler dans cet article.
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